Texte de Mylène Ebrard
Jessica et Adrien sont un duo de créatifs hors du commun. On les appelle “Fortifem”.
En ayant grandi avec des parents tatoués, Jessica savait que la première chose qu’elle ferait à sa majorité serait de se faire tatouer. Ce qu’elle fit, dès le lendemain ! Jessica voit le tatouage comme un langage visuel, comme une façon de collectionner des oeuvres d’artistes, d’illustrer des moments de vie, ou même de ramener un souvenir de voyage au fil du temps. Elle pense que le tatouage est : “La façon la plus tangible et sincère de se remémorer des moments de notre vie à l’heure d’internet!” Ainsi les tatouages de Jessica, qui aime sans cesse découvrir et apprendre, sont des messages adressées à elle-même, des hommages à des êtres chers, des références à des passions qu’elle a, mais aussi un espace privilégié pour illustrer ses animaux-totem. Son endroit tatoué favori chez elle est le cou. Elle a longtemps attendu et hésité avant de passé le cap. Et c’est indéniablement “le moment où mon corps tatoué m’a paru plus « normal » que mon corps sans tatouages“.
Illustrateur parisien, Adrien est l’autre moitié créative de Fortifem. Pour lui, le tatouage c’est se parer des dessins de d’autres personnes dont il aime le travail et à qui il fait entièrement confiance. Portées comme des amulettes, comme une “singulière forme de raffinement“, ses pièces sont des clins d’oeil à sa vie, à la culture, et peu à peu, comme sa compagne Jessica, elles sont devenus des souvenirs de voyages.
Adrien aime beaucoup les tatouages plutôt cachés, qu’on devine ou qui se découvre, mais qui ne sont pas ostentatoires, même si il “aime d’amour” les tatouages sur le cou et sur le crâne. Pour lui, c’est “La possibilité précieuse d’intégrer des oeuvres ou des blagues au plus profond de son existence.”